Posté le 13 octobre 2018

Nous sommes tous différents mais sans philosopher, au-delà d’avoir des points communs que sont la naissance, la mort et les actions physiologiques du quotidien, il y a un élément actuel qui nous réunit tous (avouez que vous saluez cette introduction digne d’une grande conférence…): La fatigue automnale. Nous subissons un contre coup de mi-saison pas folichon. Et pourtant nous sortons tranquillement d’un été indien qui a été si bon et qui nous a permis de faire le plein de vitamine D.

Que celui ou celle qui est au top de sa forme actuellement lève la main? J’ai cette étrange impression que nous vivons tous la même chose.
Nous sommes hs, les microbes nous tournent autour ou nous ont déjà envahi, nous avons du mal à nous remettre dans le rythme (et pourtant les enfants ont repris l’école il y a un mois et demi… Et pour beaucoup d’entre nous, nous avons repris travail et/ou activité bien avant…).
Il existe forcément des méthodes pour faire face à cela, mais nous ne sommes pas tous réceptifs de la même façon, ni préparés.
Le sommeil et sa qualité sont deux éléments essentiels permettant de réguler ce souci. On loupe souvent le bon moment. On est encore calé sur le rythme des longues soirées d’été mais on ne suit plus, la forme n’est plus là, et il ne faut surtout pas louper son premier sommeil, le bon, celui qui sera bénéfique. Je devrais poursuivre les conseils sérieux et bienveillants et vous dire: On devrait déconnecter notre geekerie le soir. J’essaie je vous assure mais c’est dur.
Côté boissons, je glisse du citron dans ma bouteille d’eau qui ne me quitte pas et je raffole des smoothies qui nous remplissent de vitamines. Cuisinons de bonnes petites choses, ne passons pas à côté du potimarron et des châtaignes. Ça serait dommage. Ni du nutella d’ailleurs (mon clavier a écrit tout seul…).
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Posté le 25 septembre 2018
Je n’ai pas fait d’article sur la rentrée scolaire… Et puis je vais peut-être essayer d’arrêter de faire des articles « décalés » question calendrier, ça serait pas mal… Mais pour tout vous dire, tout s’est bien passée. Elle s’adapte bien ma Précieuse, elle a le contact agréable et facile sous son petit caractère bien à elle.
Revenons à notre photo. Quand tu es adulte, tu en as des souvenirs gravés. Des pellicules développées, avec une petite ardoise te rappelant le niveau et l’année. Tu essaies de te rappeler du prénom de chaque camarade, et certains te ramènent à des anecdotes, des souvenirs, surtout à partir du collège. Forcément pour la maternelle, mis à part le costume abeille porté pour le carnaval, la photo de classe ça te passe au dessus. Tu te trouves chou. Tu te demandes comment tu as pu être cette petite fille si insouciante à un moment donné de ton épuisante vie. L’un de tes parents (ou les deux) normalement constitué, se souvient de ces jours là. Et a une ribambelle de photos (sinon, qu’en a t-il fait? Hein Maman?). Toi tu as commencé à t’en rappeler en voyant tes tenues de l’espace. D’abord les couettes de Punky Browster et les grimaces. Puis est arrivée l’ère des sweats Waïkiki, des franges maintenues au gel et des pulls autour des fesses. Tu hésites encore à porter plainte.
Ma fille est bien loin de tout ça et son époque sera synonyme d’autres choses mais elle vient de faire sa deuxième photo de classe (je t’épargne la névrose qui vient de frapper mon cerveau-coeur de mère poule-ours-tigresse-kangourou et qui m’a fait penser au Cp dans deux ans, bref demain…). La coupe bouclette au vent, qui la définit parfaitement n’a pas remporté tous les suffrages l’année dernière, cette année, on a donc opté pour les fameux pompons qui la caractérisent tant. Des pompons de compet pour qu’ils tiennent et qu’elle n’ait pas l’air de sortir de son pieu un lendemain de nuit hachée. Sauf que sur un malentendu, l’enfant magnifiquement coiffée, s’est jetée dans son lit et dans la complainte du « J’veux pas, j’ai pas envie ». J’ai été cool. J’ai pensé aux pompons. J’ai été mielleuse et dans la compassion alors que tout allait bien. Mais c’était pour les pompons…
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Posté le 29 juin 2018

J’ai perdu ma plume, pour écrire un mot.

Les idées fusent. Je les écris au détour d’un feu rouge. Devant l’école. Dans la salle de bain.
Mais je ne produis pas.
Des articles en retard. J’en ai une bonne dizaine. Retour sur des événements. Tests produits. Inspirations persos. Sujets proposés par les lectrices. Et pourtant je ne produis pas.
Je suis partagée entre différentes causes, le cumul des évènements… Récente opération (santé option défaillante à vie), du rythme de travail (mais je suis actuellement en arrêt), des choses qui me tracassent et me polluent la tête (mais il y a toujours pire…), ma fatigue chronique, ma curiosité à surfer sur le web mais à ne pas me concentrer sur MON web, une espèce de flemmingite aiguë, un manque de confiance en mes propositions et en moi tout simplement.
Donc non. Je n’oublie pas mon blog. Je l’aime fort même (auto-déclaration) même si j’aimerais changer pas mal de choses dans son physique (comme dans le mien). Je suis toujours active sur les réseaux. J’apprécie ma petite communauté qui grandit au fur et a mesure. Vous proposer un concours ou un bon plan est toujours super plaisant.
Je dois juste avoir un déclic (il est tout prêt…).
La preuve avec cette auto-critique, un peu de pep’s et de courage. De la bonne inspiration. Ma boîte à idées fusent mais les mots ne viennent plus assez facilement. Je crois en eux. Ils ne sont pas loin.
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Posté le 27 mai 2018

J’ai donc couché hier soir cette magnifique et douce enfant (un des deux mots n’est pas toujours valable), et je pensais qu’elle avait bien enregistré les premières paroles qu’elle devrait prononcer ce matin! Et ce fut le cas. Les premiers mots de ma fille au réveil ont été « Bonne fête Maman », et mon coeur chamallow a fondu et retenu des larmes qui auraient pu virer mes cacas d’œil.

Non je plaisante, elle le savait, elle l’a retenu mais pas seulement à cause du bourrage de crâne de sa wonder mummy. J’ai eu le droit au cadeau hand-made de la garderie, une carte qu’elle a voulu absolument que j’ouvre dès vendredi. J’ai dû travailler mes tocs pour lui faire plaisir et éviter la crise parce que moi, je ne voulais pas l’ouvrir vendredi. Un autre cadeau devrait arriver (oui faut compenser la carte en crépon, soyons un minimum honnête). Il y a toujours un papa bienveillant, une mamie chouchou, ou la meilleure copine salvatrice pour rattraper le coup, pour préparer votre enfant à un moment choupi, les mains tenant un objet désiré. On en a vu défilé des publicités pour les idées cadeaux fêtes des mères, les classiques, les improbables (je suis de celles qui sont restées bloquer devant la promo spéciale fête des mères des mini bouteilles de limonade dans une célèbre enseigne). C’est une fête qui touche le commerce certes, du même type que Noël à ce pouvoir, mais qui réunit aussi les familles et les générations.
Je ne vous ferai pas un petit cours sur l’origine de cette formidable fête même si je me suis rencardée et tout cela reste un peu flou.
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Posté le 11 mars 2018

Il est 1h41, tu es là, blottie contre moi. Ma toute petite. Toi qui aura 4 ans dans cinq dodos. Ta main est sur mon bras et je sens le souffle de ta respiration. La lumière de mon téléphone me fait te contempler et me rappelle combien tu as chamboulé ma vie. C’est fusionnel diront-ils…
Mais tu chamboules aussi mon quotidien, par tout cet amour qu’on a du mal à gérer, toi et moi, et ce depuis toujours.
On râle, on se bisouille, on joue, je te gronde… Tu ne fais rien sans moi, j’ai parfois l’impression d’être une esclave de la Grèce Antique, je manque de mon propre oxygène qui ne servirait que pour mes poumons à moi et pourtant ma patience est maîtresse d’or avec toi. C’est ce qu’on me dit. Moi je ne trouve pas. J’aurais aimé ne jamais avoir levée la voix, ne jamais t’avoir dit de paroles maladroites ou innapropriées… Mais je ne suis qu’une maman ordinaire.

Tu es une autre petite fille quand je ne suis pas là. J’avale dix fois ma salive et je serre les dents quand j’entends bien trop régulièrement que « Tout s’est bien passé jusqu’à ce que j’arrive… ».
Mais pourquoi ma fille ?
On ne va pas se cacher, on est allées consulter une pédopsy pour remettre un peu de tiers sain, pour travailler les colères, mettre des mots sur les angoisses, trouver des solutions pour le sommeil.
Et là, telle une gifle en pleine face. On me répète que tu es très intelligente (je l’ai toujours su). Que tu comprends tout (c’est mieux).
Et que je ne suis pas irresponsable dans cette relation.

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