Posté le 27 mai 2018

J’ai donc couché hier soir cette magnifique et douce enfant (un des deux mots n’est pas toujours valable), et je pensais qu’elle avait bien enregistré les premières paroles qu’elle devrait prononcer ce matin! Et ce fut le cas. Les premiers mots de ma fille au réveil ont été « Bonne fête Maman », et mon coeur chamallow a fondu et retenu des larmes qui auraient pu virer mes cacas d’œil.

Non je plaisante, elle le savait, elle l’a retenu mais pas seulement à cause du bourrage de crâne de sa wonder mummy. J’ai eu le droit au cadeau hand-made de la garderie, une carte qu’elle a voulu absolument que j’ouvre dès vendredi. J’ai dû travailler mes tocs pour lui faire plaisir et éviter la crise parce que moi, je ne voulais pas l’ouvrir vendredi. Un autre cadeau devrait arriver (oui faut compenser la carte en crépon, soyons un minimum honnête). Il y a toujours un papa bienveillant, une mamie chouchou, ou la meilleure copine salvatrice pour rattraper le coup, pour préparer votre enfant à un moment choupi, les mains tenant un objet désiré. On en a vu défilé des publicités pour les idées cadeaux fêtes des mères, les classiques, les improbables (je suis de celles qui sont restées bloquer devant la promo spéciale fête des mères des mini bouteilles de limonade dans une célèbre enseigne). C’est une fête qui touche le commerce certes, du même type que Noël à ce pouvoir, mais qui réunit aussi les familles et les générations.
Je ne vous ferai pas un petit cours sur l’origine de cette formidable fête même si je me suis rencardée et tout cela reste un peu flou.

Non je vous dirais que c’est un peu tous les jours ma fête et la vôtre sûrement aussi mais je ne voudrais pas m’aventurer à parler à votre place.
Ce jour là nous serions donc encore moins tolérantes aux manifestations négatives de leur frustration, aux signes de fatigue exprimés à la one-again yeahhh free, aux bêtises à répétition car cela devrait être notre jour?! Oui cela pourrait être NOTRE vraie journée, à savoir kiffer dans une plénitude totale avec ses petits choux d’amour nous ayant valu 14 heures de luttes effrénées et 12 points de suture improbables ou bien une journée avec nous-même sans tâches ni obligations de Mamans. Mais c’est moche de passer la fête des mères loin de ces fameux chouchous. Et puis ta conscience interne le vit mal. Nous culpabilisons déjà bien assez.
Car au final, il s’agit d’un jour pour célébrer tout cet amour, ce lien, qui est déjà mis en valeur au quotidien mais peut-être pas (et heureusement) aux yeux de tous. Un jour où on peut se dire que même si on se dévalorise régulièrement, qu’on passe notre temps à se trouver « trop » ou « pas assez », on fait au mieux pour eux. Avec tous nos sentiments de Mamans, on fait en sorte, entre bonheurs et inquiétudes, de prendre les bonnes décisions, d’avoir des réactions ajustées, de faire au mieux même après 2 nuits blanches, une journée horrible au taf et une migraine.
Parce qu’être Maman, être parent, ce n’est pas des plus aisés. Et parce que quoiqu’il arrive, c’est tous les jours notre Fête.
Bonne fête à toutes les Mamans et à la mienne qui est à mes yeux, parfaite et sans qui je n’en serais pas là.
Love You Mummy

Commentaires

  1. bonne fête à toi et non le métier de maman est hélas le seul que l’on apprend pas
    mais avec de l’amour c’est plus simple et on peut même déplacer des montagnes 🙂

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