En octobre on aperçoit les premières guirlandes, on rit, on ironise, et secrètement on a hâte…
En novembre on sent qu’on s’en approche. On fait les comptes. On envoie les textos à la famille pour savoir ce que les enfants ont mis sur leurs listes, on voit les services techniques installés les guirlandes de la ville. On constate les dernières promos avant la flambée.
Et puis décembre. On y est. Compte à rebours, décompte, calendrier, nombre de dodos…
La course aux cadeaux, au repas, les musiques un peu partout, les publicités envahissantes, l’arbre vert qui bouffe les trois quarts de ton salon…
Et puis aujourd’hui. Noël + 3 jours. Quoique j’aurais pu écrire cet article lundi 25 au soir. Noël + 3 heures. Le même spleen étrange.
C’est fini. C’est passé à la vitesse éclair. On a rien vu, pas franchement profité mais assez pour dire que c’était bien ou non. On a déballé, on a ri, on s’est fait des bisous, on a faussement dit qu’il ne fallait pas et que c’est trop alors qu’on était ravis pour nos enfants ou pour nous. On a été crevés, on a du mal à s’en remettre mais on le savait.
Pour la première fois j’ai comparé le moment à mon mariage. La durée étant différente (bien que je suis cette fille qui a préparé un mariage aux 350 convives en 5 mois…). Il y a l’effervescence, l’attente, la hâte, l’avant.
Et puis la chute.